Compte rendu session du 02/12/2016 21h30 - 00h30
N'y tenant plus, moi, Zanatan et un ami invité pour l'occasion avons réalisé notre première session de jeu.
Après un voyage en avion sans histoire et un atterrissage original sur l'initiative du pilote souhaitant épater l'hôtesse, nous nous réveillons dans la queue de l'appareil séparé du reste, aux pieds d'un "tout nu, tout rouge" (oui j'ai choisis moi même les appellations) occupé à kidnapper un morveux sans intérêt que je n'ai jamais vu de ma vie (bon débarras, une bouche inutile en moins à nourrir et à s'occuper). Après lui avoir filé nos CB avec codes, il consent à déguerpir avec son casse croûte. Ca ne commence donc pas si mal.
Une fois debout nous commençons par nous faire un bon gueuleton, parce qu'apparemment les concepteurs pensent qu'après avoir survécu au crash d'un avion en avion en flammes sur un territoire loin de toute civilisation pour se réveiller blessé au pied d'un sauvage arborant des restes humains et kidnappant les enfants dans un but inavouable, notre premier sentiment est qu'on a petit creux...
Une fois rassasié, nous nous extasions rapidement sur nos corps d’athlètes et nos moustaches respectives, et déplorons notre mauvais goût vestimentaire. Pleinement conscients de la gravité de notre situation (aucune boutique Hermès en vue), nous nous mettons en devoir de récupérer tout objet utile dans l'épave, en particulier le manifeste des passagers (pour l'amener au commissariat le plus proche je suppose...). Nous éventrons sauvagement et consciencieusement toutes les valises ayant réchappé au crash. Nous rassemblons donc nombre d'objets utiles, comme par exemple un tas de flacons de médicaments (statistiquement, ce doit être des pilules contraceptives, des laxatifs, des antifongiques gynécologiques, des antiacides et des antidépresseurs. Reste à savoir à quoi ça va bien pouvoir servir). Nous récoltons aussi les vêtements pour pouvoir faire des cordes (je plains celui qui va dévider un par un les fils des vêtements pour les tresser jusqu'à obtenir une corde de 3 cm d'épaisseur...).
Nous quittons l'épave plein de fougue et nous rendons à la plage la plus proche. Celle-ci arbore un charmant petit village de vacances désert, façon club med avec des têtes coupées et peaux humaines sur des pieux. Nous y découvrons l'entrée d'un gouffre. Nous tombons d'accord sur le fait que c'est probablement une bonne idée d'entrer dans un village ou les humains sont dépecés pour descendre dans le noir dans une fosse de profondeur inconnue sans savoir si les habitants du village nous attendent en bas. Nous descendons donc rapidement, certains plus vites que d'autres (la première fois que je vois Superlolo tomber dans le vide en criant et en agitant les bras, je suis surpris, mais à la 4e fois je n'y fais plus attention).
Après avoir ramassé les 2-3 barres chocolatées qui traînaient en bas, nous laissons Superlolo retourner chercher une énième fois son cadavre (il s'est malheureusement tué en chemin en tombant d'une falaise, ce qui nous pousse à remettre en cause le réglage de luminosité de son écran). Nous nous dirigeons vers le bord d'un gigantesque gouffre pour le contourner et filer vers la Montagne et la plage où nous savons pouvoir trouver un voilier, et que nous pensons être un endroit propice pour l'installation du campement. Nous tombons alors sur deux "tous nus, tous bronzés" (autre catégorie que le "tout nu, tout rouge") dont les hurlements nous incommodent rapidement au point que nous leur fendons le crâne avec nos haches.
Zanatan et moi nous sortons de la forêt et longeons une rivière allant dans la bonne direction. Nous tombons en chemin sur le cockpit de l'avion, que nous pillons (en particulier le pistolet à fusées de détresse). Les Ray Ban des pilotes sont malheureusement foutues. Nous trouvons juste après des tortues terrestres, superbes spécimens d'une espèce en voie d'extinction, que nous exterminons immédiatement (oui parce que ya que les carapaces de tortues où l'on peut mettre de l'eau, même si on a croisé des centaines de beaux récipients métalliques dans les épaves...). Alors que Superlolo essai de nous rattraper, c'est lui qui se fait soudainement rattraper par une patrouille de "tous nus, tous crades"... Et se fait bouffer ! Nous apprenons ainsi ce que nous veulent réellement les natifs (Clarke Griffin ferait mieux de ne plus se plaindre).
Pendant qu'il implore les divinités de le ressusciter, nous le vengeons courageusement en terrassant ses meurtriers. Je récupère à l'occasion une massue dernier cri à base de crâne humain. Il nous rejoint finalement tant bien que mal et nous repartons ensembles, enfin réunis en une équipe soudée et déterminée. Nous atteignons les collines bordant la mer et nous établissons un camp de fortune contre une falaise à la nuit tombée, pour nous initier à la construction. Le chantier est interrompu par l'irruption d'une autre patrouille de "tous nus, tous crades", mais la nuit se déroule sans autre incident. Nous dînons de varans grillés.
Nous repartons au matin et atteignons enfin la plage où nous nous attelons à établir notre camp. Ce bout plage est au pied d'une haute falaise, il nous a donc suffit de placer une palissade à chaque extrémité pour la sécuriser. Nous y avons bâti maison, séchoir à viande, récolteurs d'eau de pluie, stockage de matériaux et enfin une flopée d'étagères pour stocker les objets trouvés (bon ok volés) dans le village et la grotte des cannibals vivant à quelques centaines de mètres de nous. Concentrés sur nos travaux, nous subissons finalement une disette impitoyable qui nous lancera à la poursuite des biches, lapins écureuils et lézards même en pleine nuit. Nous découvrons à cette occasion l'utilité des petits cailloux pouvant être jetés ! Devant l'urgence, nous décidons d'aller piller nos voisins. En rentrant de notre première expédition chez eux, nous évitons de justesse une de leur patrouille. Nous décampons en vitesse en espérant ne pas faire repérer notre campement qui ne comporte pour l'instant aucune installations défensives. Sortie fructueuse néanmoins, puisque nous récupérons dans la caverne accessible du village la carte et la boussole. Nous pourrons donc nous lancer dans l'exploration du reste de l'île.
Voilà, nous nous sommes réunis dans notre cahute pour dormir, et l'aventure attend pour continuer. Notre principale inquiétude est que notre campement soit identifié formellement par les locaux et deviennent la cible d'attaques nocturnes allant crescendo. Nous avons donc 3-4 places de libres dans notre tribu Tanaa, on t'attend !
N'y tenant plus, moi, Zanatan et un ami invité pour l'occasion avons réalisé notre première session de jeu.
Après un voyage en avion sans histoire et un atterrissage original sur l'initiative du pilote souhaitant épater l'hôtesse, nous nous réveillons dans la queue de l'appareil séparé du reste, aux pieds d'un "tout nu, tout rouge" (oui j'ai choisis moi même les appellations) occupé à kidnapper un morveux sans intérêt que je n'ai jamais vu de ma vie (bon débarras, une bouche inutile en moins à nourrir et à s'occuper). Après lui avoir filé nos CB avec codes, il consent à déguerpir avec son casse croûte. Ca ne commence donc pas si mal.
Une fois debout nous commençons par nous faire un bon gueuleton, parce qu'apparemment les concepteurs pensent qu'après avoir survécu au crash d'un avion en avion en flammes sur un territoire loin de toute civilisation pour se réveiller blessé au pied d'un sauvage arborant des restes humains et kidnappant les enfants dans un but inavouable, notre premier sentiment est qu'on a petit creux...
Une fois rassasié, nous nous extasions rapidement sur nos corps d’athlètes et nos moustaches respectives, et déplorons notre mauvais goût vestimentaire. Pleinement conscients de la gravité de notre situation (aucune boutique Hermès en vue), nous nous mettons en devoir de récupérer tout objet utile dans l'épave, en particulier le manifeste des passagers (pour l'amener au commissariat le plus proche je suppose...). Nous éventrons sauvagement et consciencieusement toutes les valises ayant réchappé au crash. Nous rassemblons donc nombre d'objets utiles, comme par exemple un tas de flacons de médicaments (statistiquement, ce doit être des pilules contraceptives, des laxatifs, des antifongiques gynécologiques, des antiacides et des antidépresseurs. Reste à savoir à quoi ça va bien pouvoir servir). Nous récoltons aussi les vêtements pour pouvoir faire des cordes (je plains celui qui va dévider un par un les fils des vêtements pour les tresser jusqu'à obtenir une corde de 3 cm d'épaisseur...).
Nous quittons l'épave plein de fougue et nous rendons à la plage la plus proche. Celle-ci arbore un charmant petit village de vacances désert, façon club med avec des têtes coupées et peaux humaines sur des pieux. Nous y découvrons l'entrée d'un gouffre. Nous tombons d'accord sur le fait que c'est probablement une bonne idée d'entrer dans un village ou les humains sont dépecés pour descendre dans le noir dans une fosse de profondeur inconnue sans savoir si les habitants du village nous attendent en bas. Nous descendons donc rapidement, certains plus vites que d'autres (la première fois que je vois Superlolo tomber dans le vide en criant et en agitant les bras, je suis surpris, mais à la 4e fois je n'y fais plus attention).
Après avoir ramassé les 2-3 barres chocolatées qui traînaient en bas, nous laissons Superlolo retourner chercher une énième fois son cadavre (il s'est malheureusement tué en chemin en tombant d'une falaise, ce qui nous pousse à remettre en cause le réglage de luminosité de son écran). Nous nous dirigeons vers le bord d'un gigantesque gouffre pour le contourner et filer vers la Montagne et la plage où nous savons pouvoir trouver un voilier, et que nous pensons être un endroit propice pour l'installation du campement. Nous tombons alors sur deux "tous nus, tous bronzés" (autre catégorie que le "tout nu, tout rouge") dont les hurlements nous incommodent rapidement au point que nous leur fendons le crâne avec nos haches.
Zanatan et moi nous sortons de la forêt et longeons une rivière allant dans la bonne direction. Nous tombons en chemin sur le cockpit de l'avion, que nous pillons (en particulier le pistolet à fusées de détresse). Les Ray Ban des pilotes sont malheureusement foutues. Nous trouvons juste après des tortues terrestres, superbes spécimens d'une espèce en voie d'extinction, que nous exterminons immédiatement (oui parce que ya que les carapaces de tortues où l'on peut mettre de l'eau, même si on a croisé des centaines de beaux récipients métalliques dans les épaves...). Alors que Superlolo essai de nous rattraper, c'est lui qui se fait soudainement rattraper par une patrouille de "tous nus, tous crades"... Et se fait bouffer ! Nous apprenons ainsi ce que nous veulent réellement les natifs (Clarke Griffin ferait mieux de ne plus se plaindre).
Pendant qu'il implore les divinités de le ressusciter, nous le vengeons courageusement en terrassant ses meurtriers. Je récupère à l'occasion une massue dernier cri à base de crâne humain. Il nous rejoint finalement tant bien que mal et nous repartons ensembles, enfin réunis en une équipe soudée et déterminée. Nous atteignons les collines bordant la mer et nous établissons un camp de fortune contre une falaise à la nuit tombée, pour nous initier à la construction. Le chantier est interrompu par l'irruption d'une autre patrouille de "tous nus, tous crades", mais la nuit se déroule sans autre incident. Nous dînons de varans grillés.
Nous repartons au matin et atteignons enfin la plage où nous nous attelons à établir notre camp. Ce bout plage est au pied d'une haute falaise, il nous a donc suffit de placer une palissade à chaque extrémité pour la sécuriser. Nous y avons bâti maison, séchoir à viande, récolteurs d'eau de pluie, stockage de matériaux et enfin une flopée d'étagères pour stocker les objets trouvés (bon ok volés) dans le village et la grotte des cannibals vivant à quelques centaines de mètres de nous. Concentrés sur nos travaux, nous subissons finalement une disette impitoyable qui nous lancera à la poursuite des biches, lapins écureuils et lézards même en pleine nuit. Nous découvrons à cette occasion l'utilité des petits cailloux pouvant être jetés ! Devant l'urgence, nous décidons d'aller piller nos voisins. En rentrant de notre première expédition chez eux, nous évitons de justesse une de leur patrouille. Nous décampons en vitesse en espérant ne pas faire repérer notre campement qui ne comporte pour l'instant aucune installations défensives. Sortie fructueuse néanmoins, puisque nous récupérons dans la caverne accessible du village la carte et la boussole. Nous pourrons donc nous lancer dans l'exploration du reste de l'île.
Voilà, nous nous sommes réunis dans notre cahute pour dormir, et l'aventure attend pour continuer. Notre principale inquiétude est que notre campement soit identifié formellement par les locaux et deviennent la cible d'attaques nocturnes allant crescendo. Nous avons donc 3-4 places de libres dans notre tribu Tanaa, on t'attend !
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